Le travail qui guérit - L'individu, l'entreprise, la société

Qu'est-ce que l'intelligence ?

Quel rapport y a-t-il entre le travail manuel et le développement des neurones et synapses du cerveau ?

Le travail manuel peut-il vraiment aider à la réinsertion des personnes porteuses de handicaps cognitifs ou mentaux ?

Ce livre est une histoire vraie. Celle d'un homme, Maurice Vendre, qui, à la fin des année 1950, s'entendait dire, au sujet de son fils, par un médecin spécialise de la trisomie 21, "débile il est, débile il restera", désida que "débile, il ne le resterait pas".

Il a fondé l'AMIPI qui depuis grandi. Aujourd'hui, l'AMIPI, c'est six usines en France où sont fabriqués les systèmes de câblages éléctriques équipant des voitures haut de gamme. Ses 700 opérateurs sont tous porteurs de handicaps cognitifs et mentaux (autisme, trisomie 21, schizophrénie...). Ils ont, comme tous les travailleurs, un salaire et des contraintes. L'AMIPI a pour eux un objectif : la réinsertion en milieu "classique". Et ça marche.

Neuropsychiatre, Jean-Michel Oughourlian s'est immergé dans ces usines, il en a rapporté ce livre. Sont constat ? "A l'hôpital, ils seraient des légumes. L'usine réussit là où la psychiatrie a échoué."

Jean-Michel Oughourlian, neuropsychiatre, ancien professeur de psychologie à la Sorbonne, est spécialisé dans la psychologie mimétique.Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Le Troisième Cerveau et Cet autre qui m'obsède chez Albin Michel.